Nous sommes contactés par la gendarmerie le 27 août pour un cheval en divagation avec des problèmes au niveau des jambes, les gendarmes suspectent une jambe cassée.
Un propriétaire est identifié en Auvergne, mais affirme ne pas connaitre de cheval à ce nom, en avoir vendu plusieurs il y a plusieurs années sans se souvenir des noms... Bref, il ne se sent en rien concerné par le sort d'un équidé en divagation depuis près d'une semaine, malgré les signalements de la gendarmerie.
Rendez-vous pris avec les vétérinaires, il s'avère que le cheval est une ponette, et ses jambes ne souffrent d'aucune fracture mais de bien mauvais aplombs sur lesquels l'arthrose s'est installée. Résultat : des genoux noueux, une démarche incertaine mais une ponette pleine de vie.
Nous nous organisons pour la récupérer, le temps de la mettre en sécurité, mais nous ne nous racontons pas d'histoire, vu son état, il est peu probable qu'elle soit réclamée !
Une annonce est passée sur les réseaux, partagée par nos followers, mais comme attendu, pas de réponse.
Nous avions déjà eu ce genre de cas, où un équidé est retrouvé en divagation, au risque de provoquer un accident, mais curieusement, il n'appartient à personne...
C'est aussi une menace brandie par certains : "si vous ne prenez pas mon cheval, j'ouvre son parc !"
Notre association vit exclusivement de dons, et c'est uniquement la générosité de chacun qui nous permet d'avancer. Avec plus de 180 équidés sur le refuge, chaque nouvelle arrivée signifie trouver plus de donateurs pour ne pas mettre en péril les 180 pensionnaires du refuge, qui pour certains ont été sauvés de véritables tragédies. Nous ne pouvons malheureusement pas accueillir tous les équidés pour lesquels nous recevons des demandes, ce serait pratiquement un ou plusieurs équidés qui arriveraient tous les jours !!
La crise économique n'aide pas, et cette période est bien incertaine pour un grand nombre de propriétaires et donc par conséquence pour les associations...
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